Le grand défi : faire du business tout en restant éthique

Bonjour,

Mon message a deux objets :

1. Étant enseignant, je viens de recevoir d'une collègue une collection d'articles Migros miniatures destinés aux enfants. J'ai eu la grande surprise d'y trouver des modèles réduits d'Energy Drink M-Budget.
Outre mes réserves quant au marketing dirigé à l'encontre les enfants (ou envers, selon votre philosophie), je trouve inacceptable que vous fassiez la promotion d'une boisson particulièrement néfaste pour eux sous forme de jouet. La popularité de cette boisson auprès des enfants, bien réelle, devrait vous inquiéter et non vous pousser à en faire un instrument de fidélisation.

2. Je suis sensible à vos efforts pour récupérer vos propres déchets (emballages de denrées alimentaire en tête). J'attends impatiemment un effort encore plus grand et assurément plus courageux pour réduire drastiquement leur production, mais en attendant, vous faites mieux que la concurrence à ce niveau. Pourtant, je ne serai jamais client régulier chez vous, tant que vous utiliserez autant d'huile de palme.
J'ai conscience des vertus de cette huile a bien des égards, mais il ne s'agirait pas pour autant de nier qu'elle mérite son lot de controverses. En ces temps d'éveil des consciences, peut-être serait-il judicieux de votre part de décider d'écarter un produit qui divise autant ; vous auriez peut-être plus de clients à y gagner que de marge à y perdre.

Je m'en tiens à ces griefs concrets et vous épargne mon complet sur la vampirisation des agriculteurs par les grands groupes tels que le vôtre, ou encore celui sur l'emploi démesuré d'additifs et de mauvais ingrédients dans les produits industriels.
J'espère pouvoir un jour retourner faire mes courses dans un grand magasin sans avoir l'impression de trahir la moitié de mes valeurs juste en y achetant quelques tomates (bio et inexplicablement sur-emballées, bien sûr).

Avec mes meilleurs messages.

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